Immédiatement après la fin de la Première Guerre mondiale, les Japonais se sont rendu compte qu’ils étaient technologiquement très en retard sur les puissances européennes et surtout sur les États-Unis. Ils ont donc essayé de rattraper leur retard en envoyant des ingénieurs et des concepteurs se spécialiser dans les grandes écoles européennes et américaines, tout en commençant à produire des avions étrangers sous licence dans leur pays.
Les ingénieurs japonais construisent parfois de nouveaux avions à partir de modèles étrangers, mais ceux-ci peuvent être des échecs complets, comme dans le cas du G5N.
En fait, le Nakajima G5N Shinzan était dérivé d’un avion américain, mais les résultats n’étant pas satisfaisants, tous les exemplaires produits ont été utilisés comme avions de transport.
Pour les Alliés, le G5N était Liz. Le Nakajima G5N était un monoplan quadrimoteur à aile moyenne, quadrimoteur à moteur radial et à train d’atterrissage rétractable.
Principales variantes du Nakajima G5N Shinzan
- G5N1 Shinzan : prototype, construit en deux exemplaires avec la désignation officielle « bombardier d’attaque expérimental basé au sol Shinzan Type 13 », bombardier/silencieux quadrimoteur motorisé par des moteurs Mitsubishi MK4B Kasei 12 de 1 530 ch, hélices tripales.
- G5N2 Shinzan Kai : 4 exemplaires de pré-production, avec des hélices à quatre pales, des moteurs radiaux Nakajima NK7A Mamori 11 de 1 870 ch. Les quatre ont été convertis en 1943 à la version G5N2-L.
- G5N2-L Shinzan Kai transport : conversion en transport de marchandises sur roues pour les besoins de la marine japonaise.
- Nakajima Ki-68 : prototype proposé à l’armée japonaise, basé sur la version G5N1 avec des moteurs Mitsubishi Ha-101, Ha-104, Ha-107, Nakajima Ha-39 ou Ha-103.
- Kawasaki Ki-85 : version proposée à l’armée japonaise, basée sur la version G5N1 avec des moteurs Mitsubishi Ha-111M ; un modèle grandeur nature a été construit mais le projet a été abandonné en mai 1943.