Mitsubishi Ki-46

Un cahier des charges de l’armée impériale japonaise publié en 1937 demandait essentiellement un chasseur de reconnaissance rapide et à haute altitude.

Les concepteurs ont mis tellement d’efforts dans l’aérodynamique de la conception que le prototype était supérieur en vitesse aux meilleurs chasseurs japonais de l’époque.

Avec ces hypothèses à l’esprit, le Ki-46 ne peut que s’avérer être un excellent avion, peut-être le meilleur dans ce rôle que le Japon ait jamais produit. Vers la fin de la guerre, une tentative a été faite pour transformer l’avion en chasseur d’interception, mais la guerre s’est terminée avant que le travail ne soit achevé.

Le Mitsubishi Ki-46 était un monoplan bimoteur à aile basse avec un train d’atterrissage rétractable et des moteurs refroidis par air.

Principales variantes du Mitsubishi Ki-46

  • Ki-46 : premiers prototypes
  • Ki-46 I : version de reconnaissance du Ki-46
  • Ki-46 II : première version opérationnelle de série
  • Ki-46 II Kai : version d’entraînement à trois places du Ki-46, utilisée pour la formation des opérateurs radio et des navigateurs avec un cockpit spécialement modifié, version obtenue à partir du Ki-46 II.
  • Ki-46 III : cette version remplace le pare-brise traditionnel par un panneau incurvé aux caractéristiques aérodynamiques améliorées ; augmentation de l’autonomie à 4 000 km grâce à l’ajout d’un réservoir de carburant supplémentaire dans le nez, moteurs Ha-112-II de 1 500 ch.
  • Ki-46-III Kai : version interception/chasseur de nuit, armé de deux canons de 20 m dans le nez et d’un canon de 37 mm tirant vers le haut et vers l’avant (Schrage Musik).
  • Ki-46 III : version d’attaque au sol sans le canon de 37 mm.
  • Ki-46 IIIb : version d’attaque au sol
  • Ki-46 IIIc : version encore en phase de conception
  • Ki-46 IV : prototype propulsé par deux moteurs Mitsubishi Ha.112-II ru de 1 500 ch avec turbocompression et capacité accrue du réservoir de carburant.
  • Ki-45 IVa : versions encore en phase de conception, respectivement pour la reconnaissance et le chasseur.

Laisser un commentaire