Walter Krupinski est né le 11 novembre 1920 à Domnau, une ville qui faisait alors partie de la Prusse orientale et qui fait aujourd’hui partie de la Russie.
Il s’est engagé dans la Luftwaffe quelques jours avant le début de la Seconde Guerre mondiale et, lors de sa formation de pilote, il a rencontré certaines des futures stars de la Luftwaffe : Walter Nowotny, Hans Joachim Marseille, Paul Galland (frère du plus connu Adolf) et Peter Goring, neveu du maréchal.
Son surnom, Graf Punski, n’a rien à voir avec un titre de noblesse qu’il n’a jamais porté, mais avec ses origines prussiennes et probablement sa façon de fabriquer, de faire voler et d’entraîner les bleus.
En fait, tout au long de sa carrière en temps de guerre, il n’a jamais perdu d’ailier et s’est toujours efforcé d’aider et de conseiller les pilotes inexpérimentés, dont Erich Hartmann, destiné à devenir l’as des as de la Luftwaffe.
Affecté au JG 52 en janvier 1942, il avait déjà remporté 66 victoires à la fin de l’année 1942 et, au vu de ses résultats, il a été décoré de la Croix de Chevalier en octobre.
Le 5 juillet 1943, il est promu capitaine et remporte 90 victoires, abattant 11 avions ennemis en une journée.
Au printemps 1944, il est transféré du front oriental au I/JG5 pour contrer les bombardiers de jour américains : (Walter krupinski). Il est ensuite transféré au JG 11, puis au III/JG 26 en tant que commandant de groupe.
À la fin de la Seconde Guerre mondiale, il rejoint le JV 44 d’Adolf Galland, équipé de Messerschmitt 262, et c’est avec cet avion qu’il remporte ses deux dernières victoires, les 16 et 26 avril 1945.
Au cours de ses 1 100 missions de combat, il a remporté 197 victoires confirmées (177 sur le front oriental et 20 sur le front occidental), a été blessé 5 fois et a dû sauter en parachute 4 fois.
Capturé par les troupes américaines le 5 mai 1945, a purgé une courte peine de prison et a été libéré le 25 septembre 1945. Après la Seconde Guerre mondiale, il a rejoint l’armée de l’air de la République fédérale d’Allemagne, mais a dû prendre sa retraite (avec le grade de lieutenant général) en 1976, à la suite des répercussions du « scandale Rudel ».