La Ligue allemande des filles (Bund Deutscher Mädel)(BDM, BdM) et la Ligue des jeunes filles (Jungmädelbund), organisées en parallèle, étaient les sections Hitlerjugend et Deutschen Jungvolks, destinées aux jeunes filles de dix à dix-huit ans. La ligue allemande. De 1937 à 1945, Jutta Rüdiger a dirigé cette organisation.
Comme la Hitlerjugend et la Deutschen Jungvolks, le Jungmädelbund se concentrait sur les filles âgées de 10 à 13 ans, et le Bund Deutscher Mädel sur les filles âgées de 14 à 18 ans.
Les femmes et les jeunes filles ont appris la doctrine nazie et leur rôle dans celle-ci. Coupe de la ligue allemagne 2020. Elles ont été formées comme femmes au foyer et préparées à donner naissance à de (nombreux) enfants, ce qui, selon la doctrine nationale-socialiste, devait être l’idéal pour les femmes allemandes.
Après avoir suivi ce cours, les jeunes femmes devaient travailler la terre pendant une autre année, appelée Landjahr (année de la terre). Il s’agissait d’une élaboration du principe de « retour à la nature » prôné par les nazis.
Dans la nature, l’homme retrouverait la raison, et l’esprit allemand résiderait dans les forêts de chênes et les basses chaînes de montagnes du sol allemand. Coupe de la ligue allemande. De nombreuses plaintes ont été déposées à ce sujet en raison des nombreuses grossesses non désirées qui ont eu lieu.
À partir de 1936, l’adhésion des filles devient obligatoire, à condition qu’elles ne soient pas exclues pour des raisons raciales. En conséquence, le Bund Deutscher Mädel comptait 4,5 millions de membres en 1944, ce qui en faisait le plus grand mouvement de jeunesse féminin au monde.
Ligue allemande des jeunes filles (BDM) pendant la Seconde Guerre mondiale
Le déclenchement de la guerre n’a pas joué un rôle aussi important que pour la Hitlerjugend, qui servait à alimenter la Wehrmacht ou le Reichsarbeitsdienst (RAD) dès l’âge de 18 ans. Mais le Bund Deutscher Mädel a apporté son aide de diverses manières pendant la guerre.
Les jeunes filles collectaient de l’argent ou de vieux vêtements ou journaux qui pouvaient être utilisés pour le chauffage en hiver. Les chorales et groupes musicaux du BDM ont également rendu visite aux soldats blessés dans les hôpitaux.
Les femmes âgées se sont portées volontaires comme infirmières auxiliaires dans les hôpitaux ou ont aidé les soldats blessés dans les gares : La ligue des jeunes filles allemandes. A partir de 1943, ils sont de plus en plus utilisés dans des opérations semi-militaires, comme le chargement des FLAK (canons anti-aériens), le contrôle des projecteurs ou la transmission de messages : Meilleur buteur de la ligue allemande. A
ien que peu utilisées en combat direct ou en opération d’artillerie, il existait quelques unités appelées « Flak Helferinnen » qui pouvaient faire fonctionner l’artillerie de manière totalement indépendante.
Dans les derniers jours de la guerre, certaines filles du BDM, comme de nombreux membres des Jeunesses hitlériennes, ont rejoint le Volkssturm (la dernière ligne de défense) à Berlin et dans d’autres villes et ont combattu l’invasion des armées alliées. Officiellement, cela n’a pas été autorisé par la direction du BDM, qui a protesté contre l’utilisation de ses filles.
Toutefois, certains d’entre eux avaient été formés à l’utilisation d’armes légères (quelque 200 dirigeants ont été formés dans un stand de tir sous le slogan « autodéfense ») : Resultat de la ligue allemande. Après la guerre, le Dr Jutta Rüdiger a nié avoir autorisé les membres du BDM à utiliser des armes.