Miracle à Sainte-Anne

Miracle à Sainte-Anne est un film de fiction historique basé sur le roman de James McBride (qui a écrit le scénario). Il suit quatre membres du 92e Buffalo Infantrymen piégés derrière les lignes ennemies dans un petit village toscan pendant les derniers jours de la guerre.

Les Allemands sont désespérés et se retournent contre leurs alliés italiens, et les effets de ce conflit se répercutent sur la cachette apparemment isolée où le sergent Stamps (Derek Luke), le sergent Cummings (Michael Ealy), le caporal Negron (Laz Alonso) et Sam Train (Omar Benson Miller) attendent d’être extraits. Miracle sainte anne d’auray. Sur place, ils partagent des moments de tranquillité avec les habitants, s’occupent d’un enfant sauvé par Train d’un immeuble qui s’effondre et se préparent à l’arrivée inévitable des Allemands.

Lee souligne les préjugés subis par les soldats noirs pendant la Seconde Guerre mondiale, de manière à la fois subtile et ouverte : Miracle at st anna. Un personnage fait remarquer de manière révélatrice qu’il « se sent plus libre dans un pays étranger » que chez lui.

Le sexe entre un homme noir et une femme blanche n’est pas aussi tabou en Toscane qu’il ne l’aurait été en Amérique, même si les séquences utilisées pour illustrer ce fait ont un côté « soap opera » très prononcé.

Les intrigues présentées dans Miracle à Sainte-Anne ne sont pas différentes de celles présentées dans le long métrage Glory d’Edward Zwick (1989), bien qu’il y ait une différence de 80 ans entre les périodes reflétées dans les films, et que le premier film soit plus complet.

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On peut dire que Lee a eu la main trop lourde en décidant de faire d’un commandant un raciste sans nuances : Miracle st anne de beaupré. Mais il est assez facile de comprendre pourquoi il est si fort, car les histoires d’héroïsme noir en temps de guerre sont rares (le 332e escadron de chasseurs est probablement le plus connu des quelques exemples).

Le jeu des acteurs est plus qu’adéquat et, comme il est souvent souhaitable dans les films d’ensemble, aucun acteur n’accapare le devant de la scène. Miracles at ste anne de beaupre. La meilleure performance vient de Derek Luke qui, en tant que chef du groupe, respire la compétence et la rectitude morale.

Stamps est le genre d’homme que l’on voudrait servir dans de telles circonstances, et Luke lui donne la dignité nécessaire, à la fois dans la scène où il organise la fuite des hommes de Toscane et dans celle où il repousse les avances d’une séduisante Italienne.

Dans le rôle de Cummings, Michael Ealy a la tâche peu enviable de jouer le rôle quelque peu stéréotypé de l’homme qui est bon dans un combat, mais qui est un emmerdeur quand les balles ne volent pas.

Pourtant, Ealy fait ce qu’il faut, mélangeant une hostilité non dissimulée à une reconnaissance brutale de la réalité, et façonnant une personnalité à la fois abrasive et discrète. Miracles of st anne. Laz Alonso et Omar Benson Miller forment les deux autres côtés du rectangle de quatre hommes : Miracles sainte anne. John Leguizamo et John Turturro font des camées.

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Ceux qui s’attendent à des scènes de combat seront déçus : Miracles sainte anne d’auray. C’est un mouvement de guerre avec un minimum de combat. La durée totale du tournage à l’écran atteint 10 à 15 minutes, ce qui est bien en deçà de ce que l’on pourrait attendre d’un film de cette longueur sur ce sujet.

Limiter l’action permet une plus grande interaction entre les personnages ; malheureusement, celle-ci est de qualité variable. Miracles sainte anne de beaupré. Certaines des scènes plus calmes et réfléchies fonctionnent, mais beaucoup de celles qui sont axées sur le dialogue ne fonctionnent pas.

Bien que la majeure partie du film se déroule dans les années 1940, l’histoire est complétée par des séquences se déroulant en 1984, à l’occasion d’un meurtre dont les racines remontent à la Seconde Guerre mondiale.

Si le début presque contemporain attire le spectateur dans l’histoire et crée un sentiment de mystère, on peut se demander si cette approche du matériau sert bien l’histoire. La dernière partie de la fin du livre, qui constitue l’épilogue, est artificielle et peu convaincante.

Miracle à Sainte-Anne est trop long et mal ciblé. Il a tendance à divaguer, le contexte militaire n’est pas bien établi, et on passe trop de temps à interagir avec des personnages secondaires sous-développés.

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D’autre part, il y a trois séquences exceptionnellement puissantes : un événement au début du film au cours duquel les membres de la 92e doivent faire face à un barrage verbal du propagandiste « Axis Sally » alors qu’ils approchent d’un engagement, un massacre allemand dans une église, et la bataille finale contre des chances improbables.

Il y a suffisamment d’énergie dans ces scènes pour indiquer ce qu’aurait pu être Miracle à Sainte-Anne : Miracles st anne de beaupre crutches. En raison du sujet traité, il est impossible de ne pas admirer ce que Lee a forgé ici, et la passion évidente avec laquelle il a été porté à l’écran. Cependant, la réalisation est imparfaite et ces défauts font que cette épopée de 160 minutes ressemble trop à un calvaire.

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